Numéro |
2013
16th International Congress of Metrology
|
|
---|---|---|
Numéro d'article | 15002 | |
Nombre de pages | 5 | |
Section | Température : certains l’aiment chaud / Temperature: Some like it hot | |
DOI | https://doi.org/10.1051/metrology/201315002 | |
Publié en ligne | 7 octobre 2013 |
Méthodes d’Auto-Validation Pour Thermocouples à Haute Température
Laboratoire Commun de Métrologie LNE-Cnam, 61 rue du Landy 93210 Saint Denis, France
a Corresponding author: guillaume.failleau@lne.fr
Une des grandes difficultés dans l’utilisation de thermocouples à haute température (au-delà de 1000 °C) est de maîtriser leur dérive. Soumis à leurs températures limites de fonctionnement, les thermocouples ont tendance à dériver, principalement à cause de recombinaisons structurelles inhérentes au recuit thermique. Ceux-ci sont également exposés à des pollutions depuis leurs milieux de mise en œuvre, ce qui peut conduire à des hétérogénéités de composition sur la longueur des thermo-éléments, altérant ainsi leurs pouvoirs thermoélectriques. La solution proposée est d’embarquer, voire intégrer un point-fixe de temperature de référence au thermocouple, permettant ainsi un étalonnage in situ du capteur lorsque le procédé permet de réaliser la transition de phase (fusion et/ou congélation) du matériau point-fixe. Cet article présente quelques méthodes et techniques en cours de développement au LNE-Cnam visant à mettre en pratique des méthodes d’auto-validation de thermocouples à haute température, sous atmosphères neutres et oxydantes.
© Owned by the authors, published by EDP Sciences, 2013
This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License 2.0, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.